quinta-feira, março 30, 2006

Censura III

[nota de imprensa III]

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Le droit à l’indignation

João Galante et Ana Borralho, chorégraphes portugais dont les travaux de recherche et de création abordent les questions du genre et de l’identité sexuelle, viennent de voir annulée, après avoir été programmée et confirmée, leur participation au festival Mira à Toulouse.

La raison invoquée, devant la grande insistance des artistes, fut que le projet MISTERMISSMISSMISTER ne pourrait être présenté à Toulouse pour des motifs d’ordre moral et politique.

La REDE, association portugaise qui représente 21 structures liées à la danse contemporaine au Portugal vient, par ce moyen, exprimer sa profonde indignation devant cet acte inhabituel de censure, révélateur d’un préoccupant conservatisme et d’un entendement déficient de ce que sont les valeurs d’une Europe sociale, démocratique et tolérante.

Dans le contexte du festival Mira, où l’accent est donné à «l’esprit » Européen et où, il y a moins d’une génération, deux des pays participants ont vécu sous le joug de violents régimes de censure, un tel message ne peut qu’avoir des conséquences négatives sur la construction d’une identité moderne, prétendument critique et attentive aux défis de la société contemporaine.

Le fait que cet acte de censure vienne d’un pays comme la France, pays que nous avons toujours eu comme référence incontournable de ces mêmes valeurs, nous laisse d’autant plus choqués et perplexes.

C’est avec une profonde inquiétude, dans un moment comme celui-ci où l’intolérance et le radicalisme se propagent un peu partout dans le monde, que nous voyons en France une institution publique vaciller devant un thème comme celui-ci.
Le signal à lui envoyer doit être de profonde et intransigeante défense des valeurs garantes des droits à la différence et diversité d’opinions. Ce sont des valeurs dont nous n’abdiquons pas.
Voici notre position.

REDE- ASSSOCIATION DE STRUCTURES POUR LA DANSE CONTEMPORAINE PORTUGAISE

4 comentários:

Anónimo disse...

Devo dizer que a Monica Calle também foi anulada do tal festival. Será que os portugueses estão na mira pela ousadia criativa? Que honra.

M de M disse...

O problema são mesmo os franceses!!! É um caso para dizer: Liberté? Fraternité? Egalité?

Beijos

Anónimo disse...

ingenuidade nos comentarios do senhor amet que confunde logicas de produção e programacao com conteudos artisticos....Só num pais pequeno provinciano e periferico se considera o trabalho da M Calle interessante.

Anónimo disse...

concordo.